Au départ du port de Trois-Rivières (15.9833° N, 61.6333° W), tu fais cap sur un voilier pour une traversée d'environ 1 heure vers l'île de Terre-de-Haut aux Saintes (15.8667° N, 61.5833° W), couvrant une distance d'environ 15 km. Face à toi un archipel aux eaux cristallines, avec en toile de fond l...
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Les meilleurs balades à faire en Guadeloupe
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La Martinique est sans doute ce qui se rapproche le plus de l’image que l’on se fait d’une île tropicale paradisiaque. Tout y est, plages de sable blanc, eau turquoise, un été qui dure toute l’année, cocotiers, la carte postale est parfaite. Mais Madidina ne saurait être réduite à cette image d’épinal. Le nord de l’ile vous surprendra avec sa nature luxuriante, à couper le souffle. Le centre, avec sa capitale Fort de France saura vous enivrer avec ses soirées endiablées. Enfin, le sud vous comblera pour la varieté de ses plages, toutes plus paradisiaques les unes que les autres.
La Guadeloupe, située entre 15°50’ et 16°30’ de latitude nord et 61° et 61°40’ de longitude ouest, compte de nombreux îlets répartis autour de ses côtes. Ces petites formations, souvent d’origine corallienne ou résultant d’accumulations sédimentaires, présentent des superficies allant de quelques di...
DécouvrirTerre de contraste entre mer et montagne, la Guadeloupe est un véritable terrain de jeu pour les amateurs de sports et d’aventures. Que vous soyez passionné de randonnée en forêt tropicale, adepte de plongée sous-marine, ou amateur de sensations fortes en canyoning, l’archipel regorge d’activités ad...
DécouvrirLa Guadeloupe, située dans l’arc des Petites Antilles, bénéficie de conditions idéales pour la plongée : une température de l’eau comprise entre 26°C et 29°C tout au long de l’année, une visibilité sous-marine pouvant dépasser 25 mètres dans les zones protégées, et un relief sous-marin diversifié. L...
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La Guadeloupe est réputée pour ses plages variées. Sur Grande-Terre, la côte sud présente des étendues de sable blanc, protégées par la barrière de corail. La plage de la Caravelle, près de Sainte-Anne, s’étend sur environ 1 km de sable fin et bénéficie d’une eau autour de 27°C en moyenne. La plage de Bois Jolan, également en Grande-Terre, offre une zone peu profonde sur plusieurs centaines de mètres, idéale pour les familles. À l’est, la Pointe des Châteaux permet d’admirer des falaises calcair…
…es et un sable plus grossier, témoignant d’une côte plus exposée aux alizés, soufflant entre 15 et 25 km/h.
Sur Basse-Terre, les plages volcaniques se distinguent par leur sable noir. La plage de Grande Anse, à Deshaies, longue de plus de 1,5 km, est bordée de raisiniers et offre un panorama sur la mer des Caraïbes. L’eau y est plus profonde rapidement, avec une visibilité sous-marine pouvant atteindre 20 mètres par temps calme. Plus au sud, la plage de Malendure, face aux îlets Pigeon, offre un point de départ idéal pour la plongée. Les tortues marines, fréquentes dans la zone, viennent s’y nourrir. Les températures de l’air, entre 24°C et 28°C toute l’année, rendent ces plages agréables en toute saison.
Les îles voisines comme Marie-Galante abritent des plages plus sauvages, dont certaines demeurent presque désertes. Les herbiers marins, présents dans certaines baies, nourrissent des tortues vertes, observables à l’aube. Sur La Désirade, plages calcaires et coraux fossiles se succèdent. Les nombreux mouillages côtiers, à moins de 300 mètres du rivage, facilitent l’accès en bateau.
Déguster la cuisine créole et s’approvisionner en produits locaux
La Guadeloupe produit annuellement plus de 60 000 tonnes de bananes et environ 240 000 tonnes de canne à sucre. Les fruits tropicaux (goyave, maracuja, ananas), les tubercules (igname, madère), et les épices (cannelle, bois d’Inde) alimentent une gastronomie créole riche. Les plats emblématiques incluent le colombo de poulet, les accras de morue, le court-bouillon de poisson et le boudin créole. Le rhum agricole, distillé à partir de jus de canne, titre souvent entre 50° et 59° et se décline en punchs parfumés (coco, maracudja).
Les marchés locaux, comme celui de Pointe-à-Pitre ou de Basse-Terre, regroupent plus de 100 stands de fruits, légumes, épices, condiments, poissons et crustacés. Ces marchés ouvrent généralement du matin (vers 6h) jusqu’en milieu de journée. Les prix varient selon la saison, un ananas Victoria coûte entre 2 et 3 € pièce, une papaye entre 1 et 2 €. Les vendeurs conseillent sur les préparations culinaires, l’usage des épices, la conservation des fruits. Les touristes peuvent y goûter un jus frais de canne, extrait sur place, ou un sorbet coco préparé dans une turbine à glace traditionnelle.
Parcourir des sentiers de randonnée
Le Parc National de la Guadeloupe, couvrant 22 000 hectares, entretient plus de 200 km de sentiers. La Trace du Pas-du-Roy mène au pied de la Soufrière (altitude 1 467 m), volcan actif, en traversant fougères arborescentes, gommiers, mahoganys. En 1h de marche, on gagne 200 à 300 mètres de dénivelé. Le randonneur découvre une température plus fraîche, autour de 18°C à 1 000 mètres, et des sources chaudes sulfatées.
Les Chutes du Carbet, notamment la deuxième chute (haute de 110 m), s’atteignent via un sentier aménagé de 2 km aller-retour. On s’immerge dans une ambiance sonore de criquets, oiseaux endémiques, et le bruit continu de l’eau. Le Grand Étang, situé à plus de 700 m d’altitude, s’entoure de bois humides, mousses, orchidées sauvages, et peut se parcourir en 1h30 de marche. Les sentiers côtiers, sur Grande-Terre, offrent quant à eux des panoramas sur l’Atlantique, avec une végétation xérophile et une observation fréquente de frégates, pélicans, sternes.
Goûter aux plaisirs de la pêche
La Guadeloupe produit plus de 2 000 tonnes de poissons annuellement via une pêche artisanale. Les eaux côtières, entre 26°C et 29°C, abritent carangues, vivaneaux, dorades coryphènes, thazards, langoustes, lambis. Les excursions de pêche au gros partent souvent de Saint-François ou de Rivière-Sens et durent 4 à 8 heures. Les bateaux équipés de sondeurs, lignes de traîne, cannes de 30 à 80 lbs, permettent de cibler le marlin bleu (jusqu’à 200 kg), le thon jaune, le wahoo. Le coût d’une sortie pêche au gros varie entre 120 et 200 € par personne. Les pêcheurs locaux, présents sur les quais, vendent le poisson du jour dès le matin, indiquant son origine (rive Caraïbe, côte Atlantique), son mode de capture (filet, palangre, ligne).
Pour les amateurs, la pêche à la palangrotte dans les lagons, ou la pêche sportive du bonefish en eau peu profonde, sont proposées par des guides spécialisés. La pêche à la langouste, réglementée, est possible en saison. Les loueurs d’embarcations fournissent parfois le matériel, et expliquent les tailles légales (une langouste doit dépasser 20 cm de carapace) et les interdictions (pêche en réserve marine).
S’adonner à la plaisance et aux balades en mer
La plaisance en Guadeloupe bénéficie de ports bien équipés, comme la Marina Bas-du-Fort à Pointe-à-Pitre, offrant plus de 1 000 places. Les conditions météorologiques, avec des alizés réguliers, permettent une navigation à la voile stable. Les catamarans de 10 à 15 mètres accueillent de 8 à 12 personnes et proposent des excursions vers l’îlet Caret, la réserve du Grand Cul-de-Sac Marin, les Saintes, Marie-Galante ou La Désirade. Les eaux peu profondes, entre 1 et 3 mètres dans les lagons, offrent une clarté idéale pour le snorkeling. Les Dauphins tachetés, observables certains matins, rendent l’expérience plus attractive. Les sorties durent entre 4 et 8 heures, avec un repas créole servi à bord (poulet grillé, riz, lentilles, bananes plantain).
Le coût d’une excursion en catamaran varie entre 80 et 120 € par personne, incluant boissons, repas, matériel de snorkeling. Les opérateurs proposent parfois des formules combinant navigation, baignade, visite d’îlets, et dégustation de rhum. Les plus téméraires optent pour le kayak transparent, la planche à voile ou le stand-up paddle, disponibles en location sur certaines plages.
Plongée sous-marine et snorkeling
La Guadeloupe recense plus de 300 espèces de poissons de récif, des coraux (Acropora, Montastraea), des éponges et gorgones. La Réserve Cousteau, autour des îlets Pigeon, s’étend sur plus de 400 hectares. La profondeur des sites varie entre 5 et 40 mètres, permettant aux débutants de réaliser un baptême dans des eaux claires (visibilité de 20 à 25 m) et aux plongeurs confirmés d’explorer des canyons, grottes et tombants. Le baptême de plongée, d’environ 20 minutes sous l’eau, coûte entre 50 et 70 €. Les plongées d’exploration, entre 40 et 60 €, comprennent briefing, équipement, transport en bateau.
Les tortues vertes, imbriquées, les poissons-perroquets, chirurgiens, balistes, barracudas, murènes, langoustes, crevettes nettoyeuses peuplent ces milieux. Les clubs de plongée, plus de 30 sur l’archipel, proposent des formations certifiées (N1, N2, PADI). Les épaves, comme celle du Gustavia, reposant par 15 m de fond, attirent les photographes sous-marins. Le snorkeling, possible en palmes, masque, tuba, offre une alternative plus libre, accessible directement depuis certaines plages (Malendure, Anse Dufour).
Marchés colorés et artisanat local
Les marchés de Guadeloupe, comme celui de Pointe-à-Pitre (marché Saint-Antoine) ou de Basse-Terre (au pied de la cathédrale), sont des points de rencontre. On y trouve des épices (girofle, massalé, colombo, curcuma), des fruits (mangue, avocat, corossol), des légumes pays (christophine, giraumon), du poisson frais (thazard, vivaneau, dorade), des miels locaux (ruchers implantés sur plus de 100 sites), des piments de plusieurs variétés. Les prix sont affichés, le marchandage est parfois possible, mais léger. Les marchés du samedi matin sont particulièrement animés. Les artisans proposent des objets en vannerie (chapeaux, paniers), en bois local, des bijoux en graines, des épices empaquetées sous vide. Les étals présentent aussi des rhums arrangés, des punchs, des sirops de fruits concentrés, des confitures (goyave, banane, papaye) produites localement.
Visiter distilleries et musées vivants
En marge des activités de plein air, la Guadeloupe compte une dizaine de distilleries actives produisant du rhum agricole. Elles accueillent parfois plus de 20 000 visiteurs par an. Les visites expliquent le broyage de la canne, la fermentation (24 à 48h), la distillation en colonne créole, le vieillissement en fûts. Les dégustations, modérées, permettent d’apprécier un rhum blanc à 50°, un rhum vieux de 3 ans, ou un millésime plus ancien. Les boutiques vendent des bouteilles, des punchs, des liqueurs aromatisées (cacao, café, vanille).
Certains musées, consacrés au café, au cacao, à la banane, illustrent l’importance agricole et historique de ces cultures. La Maison du Cacao à Pointe-Noire montre les étapes du traitement de la fève. La Maison de la Banane sur Basse-Terre explique la diversité des variétés (plus de 40 cultivées localement), la lutte contre les parasites, les modes d’expédition. Les coûts d’entrée, entre 5 et 10 €, rendent ces visites accessibles.
S’essayer au kayak, paddle, surf et windsurf
Avec plus de 1 000 km² de zones côtières, la Guadeloupe offre des conditions propices aux sports nautiques. Le kayak de mer, possible sur le Grand Cul-de-Sac Marin, permet d’approcher les mangroves composées de palétuviers rouges (Rhizophora mangle) et noirs (jusqu’à 3 000 hectares de mangrove recensés). L’eau, peu profonde (1 à 3 m), laisse voir des étoiles de mer, concombres de mer, petits poissons. Les excursions guidées durent 2 à 3 heures, coûtent entre 30 et 50 € par personne, et comprennent souvent une collation.
Le stand-up paddle se pratique dans les lagons, offrant une vue sur le fond. Les conditions calmes, avec un vent de 15 km/h, conviennent aux débutants. Le surf, possible à Le Moule ou à Anse-Bertrand, trouve des vagues de 1 à 2 mètres en saison, principalement entre novembre et mars. Le windsurf et le kitesurf profitent des alizés réguliers, avec des écoles de voile proposant des cours (environ 50 € l’heure), du matériel en location, et des stages intensifs.
Observer la faune terrestre et avifaune
La Guadeloupe compte plus de 33 espèces d’oiseaux nicheurs endémiques ou rares, comme le pic de Guadeloupe (Melanerpes herminieri), le colibri madère (Eulampis jugularis), le pigeon à couronne blanche (Patagioenas leucocephala). Des sentiers ornithologiques, certains situés à Sofaïa, permettent d’observer ces espèces dès le matin (entre 6h et 9h). Des jumelles, disponibles en location (environ 5 €), facilitent l’observation. Les forêts humides, entre 300 et 600 m d’altitude, concentrent une biodiversité élevée. Les mammifères terrestres sont rares, limités à quelques espèces introduites (raton-laveur), rongeurs et chauves-souris.
Détente dans des sources chaudes et balades détente
Basse-Terre, volcanique, abrite des sources chaudes sulfureuses, dont celles des Bains Jaunes, situées à environ 950 m d’altitude. L’eau, entre 30°C et 38°C selon le débit et la météo, offre une détente après une randonnée. Accessible par un sentier court, ce bassin naturel attire des dizaines de visiteurs par jour. Les propriétés de ces eaux, chargées en minéraux, sont appréciées des locaux. D’autres sources chaudes, moins connues, existent le long de certaines rivières. Il est conseillé de se renseigner auprès des offices de tourisme.
Participer à des fêtes et événements culturels
La Guadeloupe, au-delà des activités nature, propose un calendrier festif. Les marchés de Noël, en décembre, montrent des fruits confits, des punchs épicés. Les fêtes patronales, célébrées dans chaque commune (entre 30 et 40 communes), organisent des concerts, des stands de cuisine de rue, des compétitions sportives. Le carnaval, entre janvier et mars, attire plus de 50 000 participants sur plusieurs jours, avec des défilés, costumes colorés, percussions. Les visiteurs peuvent découvrir la musique gwo-ka, les danses traditionnelles, l’artisanat local (sculpture sur calebasse, bijoux en coquillages).
Combiner activités et hébergement
La Guadeloupe offre une capacité hôtelière de plus de 15 000 lits répartis entre hôtels, gîtes, résidences, chambres d’hôtes. Les structures labellisées “Gîtes de France” ou “Clévacances” garantissent un certain niveau de confort. Les gîtes ruraux, situés près des sentiers de randonnée, permettent un départ matinal pour les excursions. Les hôtels de la côte proposent des packs combinant hébergement et activités (plongée, excursion en bateau) à un tarif réduit (ex : 10% à 20% de remise). Les restaurants des hôtels servent des petits déjeuners locaux (fruits, jus frais, café local) et des dîners créoles (colombo, grillades de poisson).
Conseils pratiques et réglementation
Avant de pratiquer une activité, se renseigner sur les conditions météo est essentiel. Les précipitations sont plus fréquentes entre juin et novembre, avec un risque cyclonique entre août et octobre. Les offices de tourisme, ouverts en général entre 8h et 17h, fournissent des cartes, des brochures, des contacts de guides diplômés. Les activités en mer exigent parfois un gilet de sauvetage, une assurance responsabilité civile. Le Parc National impose de ne pas cueillir de plantes, de ne pas nourrir la faune, de ne laisser aucun déchet. Sur les plages, l’usage de crèmes solaires “reef-friendly” est recommandé afin de limiter la dégradation des coraux.
Optimiser son séjour en fonction de la durée
Pour un séjour d’une semaine, il est possible d’alterner journées plages (Caravelle, Grande Anse), un jour de randonnée (Soufrière ou Chutes du Carbet), une sortie plongée, une excursion en catamaran vers Petite-Terre, une visite d’un marché (Pointe-à-Pitre) et d’une distillerie. Pour un séjour plus long, ajouter la découverte de Marie-Galante (plages et rhum), Les Saintes (baie classée parmi les plus belles du monde), La Désirade (île paisible, réserves de biosphère). Les déplacements, en voiture de location, se font entre 20 et 60 minutes pour relier les principaux centres d’intérêt.