Liqueurs marché Basse Terre.webp

Situé au cœur de la ville de Basse-Terre, capitale administrative de la Guadeloupe, ce marché offre une immersion totale dans le terroir local. Installé près des rues commerçantes, à proximité de la Cathédrale Notre-Dame de Guadeloupe et non loin du Fort Delgrès, il bénéficie d’un emplacement central. Le marché reflète l’activité d’une ville historique, fondée au XVIIe siècle, et témoigne de l’importance du commerce dans cette région dominée par une agriculture vivrière et l’influence de la canne à sucre jusqu’au XXe siècle.

Histoire et contexte du marché de Basse Terres

Le Marché de Basse-Terre, actif depuis plus d’un siècle, a évolué au rythme des cyclones, reconstructions et modernisations. Au XXe siècle, des halles couvertes ont été érigées pour protéger les marchands et les clients des pluies tropicales (les précipitations pouvant dépasser 3 000 mm/an sur la Basse-Terre). L’infrastructure actuelle compte généralement entre 30 et 50 stands, selon la saison. Au fil du temps, le marché s’est diversifié : fruits, légumes, épices, poissons, viandes, artisanat, textiles, herbes médicinales y cohabitent. Longtemps principal point de ravitaillement pour la population locale, ce lieu conserve un rôle social, économique et culturel essentiel.

Visite et points d’intérêt

Le marché, ouvert en général du lundi au samedi, démarre tôt, vers 6h, et se poursuit jusqu’en milieu de journée (13h-14h). Les étals proposent des fruits tropicaux (bananes, mangues, goyaves, maracujas) à des prix variant entre 2 et 5 € le kilo, selon la qualité et la variété. Les légumes pays (igname, patate douce, giraumon) et tubercules proviennent souvent de parcelles familiales des hauteurs de la Basse-Terre, plus humides et fertiles. Les épices (cannelle, girofle, bois d’Inde, curcuma, piment Bondamanjak) s’achètent en sachets de 50 à 100 g pour 1 à 3 €, indispensables aux plats antillais comme le colombo ou le court-bouillon de poisson.

Le secteur poissonnerie, actif tôt le matin, reçoit des dorades coryphènes, vivaneaux, thons, carangues, vendus entre 8 et 12 € le kilo, apportés par les pêcheurs locaux. Les rhums arrangés (vanille, cannelle, gingembre), les confitures artisanales (goyave, ananas, papaye) et les sirops de canne enrichissent les paniers. Les produits artisanaux incluent paniers en vannerie (à partir de 10 €), bijoux en graines, textiles madras, ainsi que des tisanes médicinales (feuilles de gros thym, citronnelle) réputées pour leurs bienfaits digestifs ou apaisants.

Conseils pratiques pour les visiteurs

Pour bénéficier du choix le plus large, arriver entre 6h et 8h est conseillé. Les jours de forte affluence, notamment le samedi matin, comptent jusqu’à 200 visiteurs par heure. Prévoir de l’argent liquide en euros, car la majorité des marchands ne disposent pas de terminaux de paiement électronique. Avoir de la petite monnaie (pièces de 1 ou 2 €) facilite les achats. Le marchandage reste limité, mais certains vendeurs peuvent offrir une légère remise pour un volume d’achat important.

Le stationnement s’effectue sur les parkings publics payants à quelques dizaines de mètres du marché. Les transports en commun (réseau Karu’lis) desservent le centre-ville. Le marché étant proche de sites d’intérêt (musées, églises, boutiques), il est facile de le combiner avec d’autres visites. Un sac réutilisable est utile pour transporter les achats, et un chapeau ou une casquette protège de la chaleur (températures entre 24°C et 28°C).

Les meilleurs moments pour visiter

Le samedi matin est le moment de prédilection pour une immersion culturelle, avec une fréquentation augmentée de 30% par rapport en semaine. Les fêtes patronales, les périodes de Noël (où l’on trouve des épices pour le jambon de Noël, des sorbets coco) ou le carnaval (janvier à mars) ajoutent une dimension festive. Durant la saison sèche (décembre à mai), moins de pluies facilitent la flânerie. En saison humide (juin à novembre), l’humidité plus élevée et les averses fréquentes invitent à venir tôt pour éviter les pluies de fin de matinée.

FAQ

  • Pourquoi visiter le Marché de Basse-Terre ? Pour s’immerger dans la vie locale, découvrir des produits frais, épices uniques, rhums et artisanat, tout en profitant de l’ambiance d’une ville historique.

  • Quels produits ou magasins à ne pas manquer ? Les étals d’épices, les confitures maison (goyave, maracujas), les stands de rhums arrangés, les poissons frais le matin, et les paniers en vannerie tissés à la main.

  • Quels jours sont les plus animés ? Le samedi matin et les périodes festives concentrent le plus grand nombre de visiteurs et d’exposants, offrant une expérience encore plus immersive.

  • Y a-t-il des facilités de transport ou de stationnement ? Un parking public payant est accessible à proximité, et les bus régionaux desservent le centre de Basse-Terre